ET SI C'ÉTAIT LUI L'INGRÉDIENT MIRACLE
L'ail, un puissant antioxydant riche en minéraux
Longtemps, l’ail a été dénigré par les nobles à cause de son odeur prononcée, synonyme de pauvreté. Pourtant, ce concentré de bienfaits devrait être cuisiné à (et dans) toutes les sauces.
L’ail appartient à la famille des Amaryllidaceae. Nous en consommons les caïeux, appelés aussi gousses, et l’ensemble forme un bulbe que l’on connaît également sous le nom de tête d’ail.
HISTOIRE. Originaire du Moyen Orient, l’ail a depuis toujours été affilié à différentes croyances. D’abord considéré comme antidote dans la mythologie grecque, ce condiment a même été utilisé pour gagner de la puissance chez les athlètes grecs ou encore les ouvriers égyptiens. Il arborera ensuite le symbole de protecteur notamment contre les épidémies et le mal.
Lumière sur… la nutrition !
Malgré sa petite taille, et bien que consommé en légère quantité, l’ail est un puissant antioxydant, grâce au cocktail de substances qu’il contient. En effet, il possède des tocophérols, des stéroïdes, des polyphénols, des flavonoïdes et de la vitamine C, tous reconnus pour leurs propriétés anti-radicaux libres.
MINÉRAUX. À noter également que l’ail est riche en minéraux tels que le manganèse, le phosphore, le potassium et le cuivre. En effet 100 g d’ail apportent plus de 20 % des apports journaliers recommandés en manganèse, phosphore, potassium et cuivre, en vitamine C et B6.
Et pour la santé ?
De nombreuses études montrent que l’ail aurait des propriétés anti-cancer. En effet, des composés de l’ail tels que l’allicine ralentiraient le développement de certains cancers digestifs en agissant à la fois sur la croissance des cellules tumorales et sur les cellules endommagées par des substances cancérigènes. Ainsi, pour les auteurs de ces travaux, une consommation hebdomadaire de 6 gousses d’ail permettrait de réduire de 30 % le risque de cancer colorectal et de 50 % le risque de cancer de l’estomac.
L’ail possède aussi un caractère diurétique grâce à la présence de fructosanes. En outre, il est également réputé pour ses bienfaits sur le système cardiovasculaire : diminution de la pression artérielle, du LDL-cholestérol et de la synthèse des triglycérides et inhibition de l’agrégation plaquettaire et des lésions liées à l’athérosclérose observés chez les rats. Enfin, l’ail peut diminuer la réponse cellulaire suite à l’introduction d’un allergène, dans le cadre d'une réaction allergique.
En pratique...
L’ail doit être conservé dans un endroit sec et à température ambiante pour ne pas entraîner sa germination. A noter que les modes de préparation et de cuisson de ce condiment influent sur ses qualités nutritionnelles.
Il faut veiller à peler puis écraser ou couper l’ail pour que l’allinase, une enzyme, puisse transformer l’alline en allicine. Cette dernière est impliquée dans les mécanismes anti-cancers. La cuisson doit également être adaptée car l’allinase se dégrade avec la chaleur ; mieux vaut donc consommer l’ail cru ! Et pour profiter de ses bienfaits, rien de tel que de le cuisiner à toutes les sauces : en soupe à l’ail, mélangé à du persil plat pour agrémenter les viandes ou dans la salade.
SOURCE : SCIENCES et AVENIR 11.05.2016
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