LES 4 VÉRITÉS DE BRANE

La cigarette électronique (ou e-cigarette) serait 95 % moins nocive que la cigarette classique. C’est l’étonnante conclusion d’une étude publiée ce mercredi par le Public Health England [une agence dépendant des autorités sanitaires britanniques].

Cité par l’agence Reuters, Kevin Fenton, directeur de l’organisme explique : « Les cigarettes électroniques ne sont pas totalement dénuées de risques mais quand on les compare au tabac, les résultats montrent qu’elles ne comportent qu’une fraction de nocivité. » Le document souligne en effet que la plupart des composants chimiques responsables des maladies associées au tabac sont absents des e-cigarettes. De plus, l’inhalation passive des émanations de la cigarette électronique serait également moins néfaste pour la santé humaine que le tabagisme passif.

L’étude, financée par des fonds publics, va donc à l’encontre des conclusions d’un rapport de l’Organisation mondiale de la Santé datant d’août 2014 qui préconisait un encadrement strict de l’usage de la cigarette électronique, notamment l’interdiction de son utilisation en milieu fermé et de sa vente aux mineurs.

Outre son aspect moins nocif, l’e-cigarette pourrait au contraire être un moyen peu onéreux de réduire la consommation de tabac dans les milieux défavorisés où la proportion de fumeurs reste élevée.

A noter que les travaux écartent l’existence d’un lien entre une utilisation de la cigarette électronique durant l’adolescence et une consommation de tabac à l’âge adulte. Ainsi, en Grande-Bretagne, la quasi-majorité des 2,6 millions d’adultes qui est constituée d’actuels ou d’anciens fumeurs qui s’en servent comme un moyen pour arrêter de fumer et seuls 2 % des jeunes Britanniques en sont des utilisateurs réguliers.