LES 4 VÉRITÉS DE BRANE

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LES INÉGALITÉS AUGMENTENT : 1 FRANÇAIS SUR 7 EST PAUVRE

La pauvreté et les inégalités ont encore augmenté en France en 2015.
Un Français sur sept vit avec moins de 60 % du revenu médian, selon les dernières estimations de l’Insee.

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Le taux de pauvreté repart à la hausse, passant de 14,1 % à 14,3 % entre 2014 et 2015, selon une estimation de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) publiée lundi 5 décembre. Désormais, plus d’un Français sur sept vit avec moins de 60 % du revenu médian, qui s’élève à 1 003 euros par mois pour une personne seule.

Après une baisse en 2013, cet indicateur retrouve les niveaux atteints en 2011 et 2012, après la crise financière mondiale. Selon l’Insee, la hausse observée « proviendrait principalement de l’augmentation du nombre de chômeurs vivant au-dessous du seuil de pauvreté, elle-même liée à celle du nombre de chômeurs de longue ou très longue durée ».

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Les données publiées par l’Insee ne constituent pas des chiffres définitifs, mais des estimations basées sur une méthode expérimentale de microsimulation. Les derniers chiffres définitifs, publiés en septembre, portent sur l’année 2014. La France comptait alors 8,8 millions de personnes pauvres, selon cette définition. Il existe en effet plusieurs indicateurs : 60 % du revenu médian, 50 %, voire même 40 %, pour définir l’extrême pauvreté.

Des inégalités en hausse, malgré les mesures de redistribution

Au-delà du seuil de pauvreté, l’indice de Gini constitue une autre manière de mesurer les inégalités. Compris entre 0 et 1, il décrit la répartition des revenus ou des salaires au sein d’un groupe : 0 correspond à une égalité parfaite, 1 (ou 100 %) à une inégalité totale. Là encore les estimations vont dans le mauvais sens, puisque cet indice repart à la hausse en 2015, à 0,296, contre 0,293 l’année précédente.
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L’Insee précise qu’en 2015 plusieurs mesures fiscales (baisses d’impôts pour les faibles revenus, modulation des allocations familiales, hausse de certaines prestations) ont permis d’atténuer en partie les inégalités.

Les deux indicateurs (pauvreté et inégalités) repartent à la hausse après une baisse assez nette en 2013, dont le gouvernement s’était alors attribué les mérites. Nous avions alors montré que cette analyse était un peu rapide.

 

 

SOURCE : Le Monde 05.12.2016

 



06/12/2016
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