LES 4 VÉRITÉS DE BRANE

"Je ne pense pas que ce soit assez pour quelqu'un qui a causé la mort d'une autre personne. Sa vie vaut sûrement plus que 10 mois de prison, n'est-ce pas? Il nous a privés de quelque chose de précieux. Sa vie à elle est finie." Les craintes de June Steenkamp, exprimées dès le mois de mai dernier, dans la presse sud-africaine, étaient donc fondées. Oscar Pistorius, le tueur de sa fille, Reeva Steenkamp, s’apprête à bénéficier d’une libération conditionnelle.  

Le vendredi 21 août, l’ex-athlète paralympique quittera le centre pénitentiaire Kgosi Mampuru II, à Pretoria, où il est incarcéré depuis sa condamnation pour homicide par négligence. Selon le quotidien britannique The Independant, Pistorius a vu sa demande de libération pour bonne conduite être acceptée dès sa première demande. On ne sait encore rien de la nature du contrôle judiciaire applicable au sextuple champion paralympique jusqu’à sa comparution lors de son procès en appel. Toutefois, la presse nationale a déjà évoqué une assignation à résidence chez l’oncle de l’intéressé.

Pour rappel des faits, Pistorius a été reconnu coupable d’avoir tué sa compagne, la mannequin Reeva Steenkamp, le 14 février 2013, au soir de la Saint-Valentin, en tirant quatre balles à travers la porte des toilettes de leur domicile. Estimant que l’ex-star sud-africaine aurait dû être condamnée pour meurtre si la loi avait été bien interprétée, le parquet a interjeté appel de cette condamnation.