LES 4 VÉRITÉS DE BRANE

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PARIS : UNE POLUTION DE L'AIR SOUS-ESTIMÉE

Qualité de l’air : constat alarmant à l’extérieur comme à l’intérieur

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Un des principaux enseignements de l’édition 2016 de l’index de performance environnementale (EPI) concerne la qualité de l’air. Le nombre de morts dûs à la pollution de l’air est supérieur à celui dûs aux problèmes liés à la qualité de l’eau. En 2013, l’eau a fait 1,2 million de morts, quand l’air pollué a tué 5,5 millions de personnes. Qu’elle soit ambiante ou intérieure, la qualité de l’air est particulièrement affectée par la pollution.

Qualité de l’air : tout le monde respire le même air

Premier constat : si l’air est un bien commun à tous, la qualité de l’air n’est bonne nulle part. « La dangerosité de l’air pollué n’est pas limitée à un seul pays, c’est un problème global. Selon les termes du rapport 2016 : C’est un défi mondial. »
Le dioxyde d’azote, le fameux NO2, est produit essentiellement par le trafic routier. Une exposition directe comprise entre 30 minutes et 24 heures peut créer une inflammation des bronches et détériorer les fonctions respiratoires.
Inhalées, ces particules pénètrent profondément les poumons et causent des maladies respiratoires. Pour les populations à risques, cela peut déclencher des cancers des poumons. Pour les plus vulnérables, enfants et personnes âgées, une forte concentration de particules fines peut être particulièrement mortelle.
Une donnée est frappante. La première cause de mortalité chez les enfants de un à cinq ans dans le monde est la pneumonie. Or les particules fines sont un des facteurs majeurs de cette maladie.

De Pékin à Paris, un air pollué

Les grandes villes urbanisées, avec industries et trafic routier, sont les plus concernées. L’exemple type est Pékin. La qualité de l’air a atteint un seuil critique pour l’homme en décembre. Les autorités ont dû déclencher une alerte rouge pollution. Les écoles ont été fermées, une limitation de l’usage des véhicules a été décrétée, ainsi qu’une une limitation des activités en extérieur.
Pékin, Pékin… mais c’est loin Pékin ! Certes. Mais les pays développés ne sont pas immunisés. Loin de là. Paris est, par exemple, une des principales touchées. « De ville lumière, elle est passé à ville nuage », explique le rapport, pointant une qualité de l’air pire que New Dehli… ou Pékin.
Les experts accusent, entre autres, le gouvernement d’avoir incité à utiliser du diesel pour des questions économiques, avec pour conséquence, un fort attachement populaire au diesel en Europe. Or, il pollue la couche d’ozone et a un effet particulièrement néfaste sur la santé du public. Sans parler du scandale de Volkswagen qui a truqué les tests d’émissions.

Le rapport l’affirme : le seuil de pollution de Paris a été sous-estimé pendant longtemps. Le rapport explique qu’à Londres, près de 9.500 personnes meurent chaque année du fait de la pollution.

Peu de secteurs sont épargnés. Si dans les pays en développement, la pollution de l’air est due à l’industrialisation et l’urbanisation, les pays développés ont d’autres sources de pollution. La combustion de matière organique, de charbon, de bois, de fumier, de déchets agricoles, autant de facteurs qui contribuent à la pollution. Et les effets de ces émanations peuvent être ressenties très loin des sites de combustion. Un exemple simple : un feu de forêt avait emporté 21.000 km2 de bois et de tourbe à Sumatra en Indonésie. Cela a créé un nuage de pollution à Singapour, situé à… 452 kilomètres de là !

SOURCE : consoGlobe 22.04.2016

 



22/04/2016
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